Les conditions n’ont jamais été aussi favorables sur le marché de l’immobilier. Sous l’effet des taux de prêt historiquement faibles et des dispositifs d’aide gouvernementaux, les professionnels prévoient une année 2016 faste.
81 % de professionnels de l’immobilier optimistes

Après plusieurs mois de pessimisme, le moral est enfin au beau fixe du côté des professionnels de l’immobilier. Dans le baromètre CSA pour le Crédit Foncier du 9 mai dernier, 8 acteurs sur 10 (81 %) observent une stabilisation, voire une amélioration du marché entre début janvier et fin avril.

La situation a donc bien évolué par rapport à janvier 2015, lorsque 38 % seulement de ces professionnels avaient répondu qu’au cours des 4 derniers mois de 2014, le marché avait connu une amélioration, ou à défaut, s’était stabilisé. Cette fois, ils sont unanimes : dans toutes les régions de France, l’optimisme est au rendez-vous.

Le même sentiment domine en ce qui concerne l’avenir du marché. Alors qu’au début de l'année 2015, 35 % seulement des répondants voyaient les choses positivement, on compte aujourd’hui 74 % d’optimistes, avec un pic dans l’ouest. L’inversion de la tendance s’est produite en mai 2015, et l’ascension de la courbe n’a plus cessé depuis cette date.
Les taux faibles et les aides à l’achat comme moteur

Pour 67 % des personnes interrogées, le PTZ 2016 a donné un nouvel élan à l’activité avec le retour des jeunes primo-accédants. Les améliorations sont multiples : plafonds de ressources relevés, durée du prêt allongée, financement jusqu’à 40 % du coût de l’opération au lieu de 18 à 26 %, éligibilité à l’ancien sur tout le territoire sous conditions de travaux. Comme le prêt à taux zéro, le Pinel (cité par 69 % des sondés) soutient l’achat immobilier.

Mentionnés par 88 % de professionnels, les taux de crédit aussi sont extrêmement attractifs, avec une moyenne de 1,87 % sur 20 ans selon le dernier observatoire CSA/Crédit Logement. Les prix resteront quant à eux stables en 2016, tant dans l’ancien (57 % des sondés) que dans le neuf (69 %). Une minorité anticipe une hausse de 10 % et 15 % respectivement sur les deux segments.

Les derniers pessimistes (24 %) rappellent toutefois la conjoncture économique nationale (92 %) et la baisse du pouvoir d’achat des ménages (77 %). Mais dans l’ensemble, le moment est propice à un achat immobilier, d’autant que le printemps est traditionnellement une période faste.